Pour préparer malin et de manière efficace votre retraite, opter pour le PERP : plan d’épargne retraite populaire. Votre capital ne peut être retiré jusqu’à ce que vous ayez atteint l’âge de votre départ à la retraite. Le PERP un excellent produit qui propose un intérêt fiscal extrêmement intéressant : l’essentiel de ce qu’il faut connaître en 3 points.
Vos versements sont déduits de vos revenus imposables
Le montant de vos primes PERP sera reporté sur les déductions de vos revenus imposables. Par conséquent, plus vos primes sont importantes, plus vous allégez votre impôt sur le revenu. En même temps, vous alimentez votre plan afin de percevoir des rentes plus ou moins conséquentes au dénouement du contrat, c’est-à-dire à partir de l’âge de votre départ à la retraite. Votre défiscalisation est cependant limitée à un certain plafond : les détails sur dynamique-mag.com.
Il s’agit donc d’une mesure incitative mise en place par l’État afin d’encourager les souscripteurs à optimiser efficacement leur retraite.
Vous gagnez une réduction fiscale via un abattement sur vos rentes
Vos sorties en rentes viagères sont défiscalisées. L’administration fiscale considère en effet ces rentes comme étant des compléments de retraite et de pension. Elle vous fait donc bénéficier d’un abattement de 10% qui sera défalqué de vos revenus imposables.
Les retraits anticipés non imposés
Les retraits anticipés sont exonérés d’impôt. Ces retraits cependant ne sont autorisés que si vous êtes dans l’une des conditions suivantes, considérées comme des cas de force majeure :
- votre conjoint est décédé
- vous êtes surendetté
- vous ne jouissez plus de votre allocation de chômage
- vous cessez votre activité non salariale (vous devez alors présenter le document officiel pour liquidation judiciaire émanant du tribunal)
- vous êtes atteint d’invalidité
Dans ces cas susmentionnés, vous pouvez opérer une sortie anticipée partielle ou totale en capital sans que vous soyez taxé.
Et qu’en est-il de la fiscalité pour une sortie en capital normale ?
Le PERP prévoit une sortie en capital au dénouement du contrat afin de vous permettre d’acquérir votre premier logement principal. Vous êtes alors totalement imposé dans ce cas. Même condition en cas de sortie anticipée en cas de retrait pour faible encours.
Simulez pour optimiser l’alimentation de votre plan
Vous pouvez dès à présent effectuer différentes simulations sur votre PERP afin d’optimiser le versement de vos primes. Par exemple, vous pouvez évaluer à l’avance le montant de vos rentes viagères en fonction du capital que vous avez fait fructifier. Démarche inverse : vous vous fixez un objectif précis sur le montant de vos rentes à terme afin de calculer le montant des primes que vous allez devoir verser ainsi que leur fréquence. Les simulations vous permettent aussi d’estimer vos gains d’impôts.
Le PERP est-il aussi intéressant que l’assurance-vie ?
La réponse est oui pour celui qui souhaite épargner sur le long terme pour garantir la perception de rentes viagères. L’assurance-vie ne bloque pas le capital de l’épargnant qui peut alors le retirer à tout moment, d’où l’impossibilité de se constituer à terme un capital de qualité pour servir des rentes conséquentes. Le PERP propose aussi comme point fort la possibilité de l’achat d’une première résidence principale, ce qui n’est pas forcément le cas avec l’assurance-vie.
Le PERP en revanche ne peut être transmis qu’au conjoint ou à son enfant et selon certaines conditions, en cas de décès du souscripteur. L’assurance-vie est plus souple sur ce point de vue, étant donné que la transmission peut être effectuée à n’importe quel bénéficiaire, du moment que celui-ci est désigné à l’avance dans la clause y afférente – appelée clause bénéficiaire de l’assurance-vie. Le capital peut aussi être démembré et non celui du PERP.